Le label flamme verte : plus qu’un engagement écologique

Que représente la flamme verte ? Est-ce un label, une appellation, une marque ?
L’étiquette Flamme Verte tient ses origines d’une concertation entre plus de 100 professionnels fabricants de chauffage à bois et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe).

Il s’agit bel et bien d’un label, destiné à guider les Français sur leurs choix en matière d’achats d’un appareil de chauffage au bois (poêle, cheminée, insert, foyer fermé ou ouvert, à granulés…).

Le label repose sur cinq critères qui viendront valider la performance énergétique :

• Les émissions de particules fines
• Le rendement énergétique
• Les émission d’oxyde d’azote
• Les émissions de monoxyde de carbone (CO)
• Les émissions de composés organiques volatiles (déjà en place sur les chaudières)

Une fois étudié par l’organisme en charge : le Syndicat des énergies renouvelables (SER), chaque dispositif est annoté d’une ou plusieurs étoiles. Plus le nombre d’étoiles est conséquent, plus le dispositif de chauffage est considéré comme efficient.

Depuis le 1er janvier 2020, les appareils éligibles au label Flamme verte devront afficher sept étoiles.

1/ quelles sont les conditions à respecter pour y prétendre en fonction des dispositifs de chauffage ?

Indépendant à bois bûche :

• Rendement énergétique supérieur à 75%
• Émissions de CO inférieurs à 0,12%
• Émissions de particules fines inférieurs à 40 mg/Nm3

Indépendant à granulés :

• Rendement énergétique supérieur à 87%
• Émissions de CO inférieurs à 0,02%
• Émissions de particules fines inférieurs à 30 mg/Nm3

Chaudière à chargement manuel :

• Rendement énergétique supérieur à 87%
• Émissions de CO inférieurs à 500%
• Émissions de particules fines inférieurs à 30 mg/Nm3

Chaudière à chargement automatique :

• Rendement énergétique supérieur à 87%
• Émissions de CO inférieurs à 300%
• Émissions de particules fines inférieurs à 20 mg/Nm3
  

2/ Quelles sont les bonnes pratiques pour se chauffer avec un dispositif Flamme Verte ?

Se faire aider d’un professionnel

Sollicitez un installateur porteur de la mention « Reconnu Garant de l’Environnement” (RGE). Il pourra ainsi être force de conseil pour vous garantir une utilisation optimale dans le plus grand respect des règles environnementales.

Entretenir à intervalles réguliers

Le ramonage du conduit de votre chaudière à bois est une tâche obligatoire. À raison de deux fois par an à minima.
Là encore une fois, faites appel à un professionnel ! Au-delà de l’aspect légal, on parle de votre santé !

Acheter responsable

Le choix de la matière première et des combustibles est important ! Choisissez des bûches ou des granulés de qualité. Privilégiez des produits où est affiché ces certifications ou marques ENplus, NF biocombustibles solides, France Bois Bûche et DINplus. Ces gages de qualités viendront valider le rendement écologique des bûches ou des pellets.

3/ Puis-je bénéficier d’aides pour financer mon projet d’installation d’un appareil Flamme Verte ?

Oui. Vous pouvez prétendre à deux aides qui peuvent être cumulables.

L’agence Nationale de l’Habitat (Anah) propose deux programmes « Être mieux chauffé » et « MaPrimeRenov ».

Ils sont tous deux éligibles à des aides financières dans votre projet d’installation d’un système de chauffage non polluant.

L’éco-PTZ permet de financer l’Installation d'équipements de chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable. Il dépend néanmoins des ressources financières du foyer.

Le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) a quant à lui été annulé. Il était valable jusqu’au 1er janvier 2021 et à été supprimé depuis. Il permettait de bénéficier d’un crédit d’impôt de 30 % du prix d’achat de l’appareil, sans conditions de ressources pour les ménages.